Le refuge LPO

En plantant des haies de prunelier, et autres espèces fruitières locales, nous avons vu revenir les oiseaux. Ils trouvent une nourriture abondante avec les fruits et les graines, mais aussi avec tous les parasites et les auxiliaires liés à ces fruits : chenilles, papillons, acariens, insectes…

Nous avons donc décidé d’adhérer à la LPO (tarn.lpo.fr) qui nous a proposé de créer un refuge LPO sur l’ensemble de la propriété. Comme 108 familles et collectivités dans le Tarn, nous nous sommes engagés à « agir en faveur de la nature de proximité ».

Ainsi, lorsqu’ils ne sont pas dangereux, nous gardons désormais quelques arbres morts. Ils offrent des cavités de nidification pour les espèces cavernicoles et regorgent d’hôtes ailés.

La mare permet l’abreuvement de nombreux passereaux durant les périodes sèches, et nous surprenons aussi, parfois, des oiseaux prenant leur bain dans les gros abreuvoirs des chevaux !

Au dernier recensement ornithologique, nous avions le plaisir de compter, sur notre petite surface, pas moins de sept couples nicheurs de chouettes chevêches et un à deux couples d’effraie des clochers, alors que leurs populations sont en déclin partout.

En évitant un entretien chimique des prairies (désherbant, engrais), la faune peut se développer davantage et créer un biotope très riche, celui des prairies de bocage ou celui des prairies humides, selon les endroits.